Pratique sportive et canicule ne font pas bon ménage

En ligne depuis le 29.07.2022
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Face aux températures extrêmes du mois de juillet, les professionnels du sport émettent plusieurs recommandations.
L'équipe du service de médecine du sport de la Clinique romande de réadaptation a été sollicitée pour en parler dans les médias.

Le nouvelliste

3 questions à Michaël Duc, coordinateur du service de médecine du sport du Swiss Olympic Medical Center de Sion

«Les élites sont mieux habituées aux conditions éprouvantes» 

Comment un sportif peut-il s’adapter aux fortes chaleurs qui se sont prolongées au cours des dernières semaines? 

L’impact de la chaleur diffère selon les disciplines. Celles à dominance explosive s’en accommodent bien. Elle favorise même le fonctionnement musculaire pour les lanceurs, les sprinters ou les sauteurs. Des petites adaptations seront nécessaires comme l’intensité ou la durée des séances. L’approche change pour les sports d’endurance. Il faut privilégier les sorties en début ou en fin de journée, en évitant les heures les plus chaudes. Quelle que soit la spécialité, le taux d’humidité exerce une forte influence. La gestion de l’effort est plus facile avec une température de 36 ou 37 degrés dans un climat sec qu’avec quelques degrés de moins et une forte humidité. Lors d’une séance d’entraînement récente à Sierre, les athlètes souffraient plus que d’habitude en raison des sensations provoquées par l’arrivée d’un orage. L’organisme doit gérer simultanément l’effort et l’évacuation de la chaleur. C’est plus problématique dans un tel contexte, comme l’ont montré les défaillances enregistrées lors du marathon des Jeux de Tokyo. 

L’approche face à la chaleur diffère-t-elle entre les sportifs en quête de performance et les pratiquants en mode loisirs? 

Les élites sont plus habituées aux conditions éprouvantes que nous connaissons cet été et qu’ils affrontent aussi en compétition. Il existe également des chambres de simulation qui permettent de reproduire cet environnement climatique afin de s’y préparer. L’adaptation est possible, mais elle demande un peu de temps. 

Quels conseils donnez-vous aux athlètes en cas de forte chaleur? 

Le premier conseil est d’assurer une bonne hydratation. Il faut compléter l’eau par le recours à des boissons isotoniques afin de compenser les pertes de sels minéraux. Le Valais possède suffisamment de forêts et de parcours à l’ombre pour se protéger du rayonnement solaire. Le port d’une casquette et d’habits qui respirent bien est aussi un atout. Un point essentiel est de savoir écouter son corps.
 
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Radio Chablais

Pratique sportive et canicule ne font pas bon ménage. Les médecins du sport émettent plusieurs recommandations en cette période de fortes chaleurs.

Il faut notamment privilégier un entraînement tôt le matin ou tard le soir, ou encore s’hydrater régulièrement, par petites gorgées. Les muscles produisent une quantité importante de chaleur lorsqu’ils se contractent. Ce qui, conjugué avec la fournaise ambiante, peut vite faire passer le corps humain dans le rouge. Les précisions de Pierre-Etienne Fournier, chef du service de médecine du sport à la clinique romande de réadaptation…

Pour aider une personne victime d’un coup de chaleur, plusieurs étapes sont à respecter. Il faut la placer dans une zone ombragée, mouiller sa peau et la faire boire de manière régulée afin de faire baisser sa température corporelle.
 

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