Une sculpture symbolique pour les 20 ans de la CRR

Cette sculpture cinétique, réalisée par l’artiste Pascal Bettex, a été « offerte » à la Clinique romande de réadaptation (CRR) dans le but de garder un souvenir « durable » des 20 ans de l’institution. Réalisée avec le soutien logistique et financer de la CRR, mais également grâce à un financement participatif, cette œuvre imposante et ludique trône désormais dans la cafétéria de la CRR. 

Avec le « Le Phare de l’Espoir », Pascal Bettex souhaite transmettre le message suivant aux patients de la CRR devant accepter leur nouveau statut : « Les objets qui tournent ici m’ont été remis par des handicapés qui sont passés par là où tu es maintenant. Tous ont réussi à se surpasser et à donner un nouveau sens à leur vie. Cette œuvre se veut donc un message d’espoir et de réconfort ».

Pour Jean-Raphaël Kurmann « Une intervention artistique telle que celle du « Phare de l’Espoir » peut contribuer à égayer le présent des patients et à présenter le monde du handicap de manière surprenante. Ce projet insolite s’intègre parfaitement et de manière originale dans l’année des 20 ans de notre Clinique ».

Le Phare de l’Espoir, c’est quoi ? Un mobile de 4.40m de haut, qui pèse 740kg et qui a nécessité 1480 heures de travail à son créateur. Il intègre des objets évoquant le monde du handicap et permet donc un lien inédit avec la réadaptation. En effet, cette sculpture cinétique, essentiellement conçue en métal, réunit des pièces de récupération du monde du sport et du handicap (prothèses, éléments fauteuils roulants, béquilles, snowboard, etc.), des objets personnels offerts par d’anciens patients de la Clinique, des engrenages non circulaires spécialement élaborés pour cette œuvre et des effets lumineux conférant des touches de couleur et de vie à l’ensemble.